lundi 27 novembre 2017

Musée François Tillequin

C'est vers la faculté de pharmacie que nous nous dirigeons aujourd'hui.


Comme moi, vous avez votre carte d'étudiant ? Alors suivez-moi !


Les facultés construites aujourd'hui possèdent-elles des escaliers aussi beaux ?


Nous voici arrivés dans le musée François Tillequin, jadis dénommé "Collection de matière médicale.


Cet endroit hors du temps illustre l'intérêt - depuis le XVIII° siècle - des apothicaires et pharmaciens pour les substances naturelles.
Médecines ou poisons ? Les deux bien sûr !


Sylvie Michel est professeur de pharmacognosie et chimie des substances naturelles à la Faculté de pharmacie de Paris, directrice de recherches au CNRS, membre de l'Académie de pharmacie, responsables du jardin botanique et du musée François Tillequin. C'est elle qui nous fera la faveur de nous guider dans ce labyrinthe, ainsi que  Jean-Marc Leri, historien, Conservateur de musée et ancien directeur du musée Carnavalet.




Au milieu de ce capharnaüm, une imposante silhouette domine:


Nous sommes devant un rescapé de l'Exposition universelle de 1889, la grande vitrine:


Les doutes concernant son origine sont levés par cette carte postale où l'on lit clairement États-unis.




L'intérieur de la vitrine est rempli de bocaux


Il faudrait des heures pour énumérer toutes les matières présentes ici.


Cette collection présente environ 25000 échantillons de plantes ou de matière animale rentrant dans des compositions pharmaceutiques.




Pour voir les autre articles concernant la faculté de pharmacie: Clic !


Fermé en temps normal, ce musée ouvre ses portes lors des journées du patrimoine, en septembre.


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Cette visite a été organisée dans le cadre du lancement du livre Paris Mystères, de Jean-Marc Léri et Christophe Pascal (éditions Bayard), qui fera l'objet d'un article dès que je l'aurai lu.

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Faculté de pharmacie, 4 avenue de l'observatoire, Paris VI°.

2 commentaires:

marc a dit…

superbe musée où l'on peut tout apprendre sur le curare et autres poisons à la Brinvilliers. C'est là que j'ai appris que le coca cola était français.

JPD a dit…

Je ne connais que le Breizh Cola, donc j'en déduis que le coca est breton !